Coupe du monde à Kitzbühel
Récit de notre guide:
Janny Snaterse
plusieurs informations
Comment es-tu devenue guide?
Toute petite déjà, je partais en vacances avec mes parents à l’étranger et ils m’ont donné le goût de bouger et de savoir plus. J’écoutais (en secret) la radio jusqu’au tard le soir, des émissions dans des autres langues qui m’ont donné l’envie de les apprendre et de les comprendre.
Quelles qualités faut-il avoir pour devenir guide professionnel ?
Le plaisir chaque fois de pouvoir partir avec les gens, de voir qu’ils sont contents et heureux et qu’ils s’amusent.
En tant que guide, quelles sont tes destinations préférées?
Je les aime tous mais j’ai dans mon cœur une grande place pour l’Italie car j’ai y travaillé longtemps. Mais quand je suis en Ecosse, ma passion se focalise de suite sur ces paysages sauvages.
Offre spéciale 255 | Voyage de 4 jours
24. - 27. janvier 2025 (Peu de)
Starts From
CHF777Coupe du Monde de SKI à Kitzbühel
Le nom de Kitzbühel signifie colline au chamois, animal d’ailleurs devenu l’emblème et le symbole de la station.
Kitzbühel doit notamment sa renommée à sa piste de descente, la fameuse Streif, considérée comme la plus difficile et la plus prestigieuse du monde.
Cette piste tracée sur le Hahnenkamm accueille chaque année la plus célèbre compétition de la Coupe du monde de ski alpin, avec l’organisation d’un super-G, d’une descente, d’un slalom et d’un combiné.
Notre voyage débute à Martigny. Nous sommes 56 passagers à bord, prêts et équipés pour assister à la 78e « Hahnenkamm Rennen 2018 ». Jeunes, moins jeunes ou sportifs, tous se réjouissent de découvrir la formidable ambiance qui règne à Kitzbühel à cette occasion.
La pause-café, organisée avant que nous ne quittions la Suisse, permet de nouer des premiers contacts. Il y a également des Français parmi nous. Pour la pause de midi, nous avons rejoint l’Autriche et certains ont déjà la nostalgie du pays – dégustant, sur la terrasse d’un restauroute, une bonne fondue fribourgeoise accompagnée d’un excellent vin suisse. Arrivée vers 18h30 à notre hôtel à Ebbs, à quelques kilomètres de la ville de Kufstein. La piscine et le sauna sont ouverts, de quoi profiter de ce moment de relaxation avant le dîner.
Le samedi, nous quittons l’hôtel à 8h, après un excellent petit déjeuner. Le voyage vers Schwarzsee, notre parking proche de Kitzbühel, dure environ 45 minutes. Quelque 40’000 personnes sont attendues pour assister à la fameuse descente. Pour l’occasion, Kitzbühel n’est accessible qu’en train. Tout est bien indiqué et organisé. De la place de parc, il faut 30 minutes à pied pour rejoindre l’aire d’arrivée de la Streif. Ceux qui ne peuvent pas marcher autant prennent la navette gratuite reliant la petite gare de Schwarzee au centre de Kitzbühel. Avant de quitter le parking, Sacha, notre chauffeur nous donne un drapeau suisse. Le soleil brille et la plupart d’entre nous en profitent pour marcher et prendre les premières photos de la Streif, bien visible de cet endroit.
Le premier coureur s’élance à 11h30, mais la fête bat déjà son plein. L’enceinte de la manifestation accueille de nombreux stands car il est interdit d’apporter boissons et nourriture à l’intérieur. Il est possible de remonter assez haut la piste pour trouver une bonne place au bord de la Streif. Mais comme ce n’est pas facile de monter ou descendre dans la neige, il est recommandé d’utiliser des crampons. Plusieurs écrans installés le long de la piste permettent de suivre la course. L’ambiance est au top. Les supporters de différentes nations sont présents et donnent de la voix ! Avec son sympathique accent tyrolien, le commentateur sportif a l’enthousiasme communicatif et sait créer une magnifique ambiance !
Le départ de la course est situé à 1’665 mètres d’altitude, le dénivelé est de 860 mètres et la piste longue de 3’312 mètres. Les coureurs peuvent atteindre une vitesse de pointe de 120 kilomètres à l’heure. Il faut être fou pour se lancer dans cette descente, disait Didier Cuche, le roi de la Streif. Aujourd’hui, notre Beat Feuz national termine 2e, ce qui nous comble évidement de joie !
Entre 12h et 13h, les gens commencent à rejoindre la zone des fans pour se restaurer et faire la fête. Le centre historique de Kitzbühel, où règne une belle ambiance, est envahi par la foule. Marc Pircher et « die Jungen Zillertaler » réchauffent l’atmosphère avec leurs chants et leur musique populaire tyrolienne. A 18h, les numéros de départ du slalom de dimanche sont attribués, juste avant que n’éclatent les feux d’artifice, à 18h30. Notre car part à 20h, alors qu’il commence à neiger. Le souper à l’hôtel est servi à 21h15. Nos discussions animées, qui tournent bien sûr autour de la course du jour, se poursuivent jusqu’à tard autour d’un verre.
La fête continue aussi pour les VIP logés dans les hôtels de luxe. Des voitures de la marque Audi, sponsor principal de la Coupe du monde, sont visibles un peu partout et des personnalités comme Nikki Lauda, Arnold Schwarzenegger, Didier Cuche, Roland Colombin et bien d’autres encore sont présentes en station. Qu’y a-t-il de plus stressant ? Skier ou faire la fête ? Ce qui est sûr c’est que mener ces deux activités de front nécessite une bonne condition physique ! Parmi nous, plusieurs participants en ont profité pour rester en ville et prolonger la fêter dans cette ambiance magnifique !
Le dimanche, la première manche du slalom commence à 10h30 et la seconde à 13h30. La tension monte et, aujourd’hui encore, la Suisse est au top, avec Daniel Yule à la 3e place et Ramon Zenhäusern qui obtient le 6e rang. Il recommence à neiger après la distribution des prix. Satisfaits que tout se soit bien déroulé, nous rentrons à l’hôtel à 16h. Le souper est servi à 19h30, suite de quoi nous prenons un dernier verre pour passer une nouvelle fois en revue les évènements de la journée.
Lundi matin, à 8h, nous quittons l’hôtel pour rentrer en Suisse. Le voyage s’effectue sans problème et nous arrivons à destination à l’heure prévue. C’est la tête remplie de beaux souvenirs que nous nous disons au revoir et à la prochaine, tant il est vrai que de sympathiques amitiés se sont nouées.
Un grand merci à Sacha, notre chauffeur, qui nous a parfaitement conduit tout au long de cette escapade autrichienne.