Carnaval de Venise
Récit de notre guide:
Offre spéciale 36 | Voyage de 8 jours
3. - 10. avril 2025 (Libre) | 8. - 15. mai 2025 (Libre) | 28. septembre - 5. octobre 2025 (Libre) | 12. - 19. octobre 2025 (Libre)
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CHF1069Carnaval de Venise
Après un voyage sans histoires, le Lido di Jesolo nous accueille en fin d’après-midi sous un ciel qui deviendra menaçant en soirée, le vent et la pluie nocturne agissant comme un puissant nettoyant qui nous assure au matin un ciel d’un bleu limpide.
Se rapprocher de Venise en bateau ne peut que faire monter une impatiente anticipation. La Sérénissime nous offre ses palais, tours et église au fur et à mesure de notre approche. Que de beauté réunie dans une ville somme toute assez petite, dont seuls 50’000 des 130’000 habitants courageux que Venise comptait ont su résister à la transformation touristique majeure que la ville a subie au fil du temps.
Notre bonheur de voyager enfin à nouveau n’a eu d’égal que le bonheur des amateurs du carnaval vénitien à parader sur les places principales. Autant dire qu’il a fallu une guide extra, Arianna, pour détourner nos regards des costumes et masques se baladant sur et aux alentours de la magnifique et animée Piazza San Marco le temps d’un intéressant tour de ville.
Quelques tours et détours nous amènent vers le Pont Rialto où le groupe se sépare, chacun choisissant de suivre ses intérêts du moment : manger, parader ou photographier les costumés, voire encore se balader dans les ruelles d’une Venise au charme infini.
Loin de la Place St-Marc, de ruelles en ponts se révèlent alors les trésors cachés de la ville, dans un calme incroyable à deux pas du centre touristique. Places ou églises défilent et surprennent au détour de chaque pont ou coin de canal.
Le Carnaval ne laisse pas indifférentes certaines de nos voyageuses qui se laissent envoûter et tenter par les masques splendides, omniprésents à la vente.
La visite de l’île de Burano comble les yeux. Ses maisons rivalisent de couleurs et marquent l’esprit. Et bien que ces couleurs aient eu par le passé somme toute une raison plutôt terre à terre – étant attribuées en lieu et place d’un numéro de maison pour différencier les résidences des familles de pêcheurs de l’île et pour permettre à ces mêmes pêcheurs de retrouver leurs maisons plus facilement au retour de leur pêche, l’ambiance ainsi créée procure un sentiment de beauté, de joie et d’optimisme bienvenu. Quelques mauvaises langues du coin prétendent même que les couleurs seraient aujourd’hui encore bien utiles pour retrouver son chez-soi après une fête trop arrosée…
Si le vent glacial vient nous rappeler par moments que l’hiver n’est pas encore fini, les commentaires de notre guide Emanuela animent la traversée d’île en île de façon très intéressante, et nous voilà déjà à Murano, célèbre pour ses fabriques de verre. Cette industrie nécessitant des nombreux feux à très haute température a été isolée sur cette île pour protéger les habitations de la Sérénissime. Le maître verrier de la verrerie Emmedue démontre son extrême habileté acquise au fil d’une formation de près de 20 ans et crée sous nos yeux une magnifique assiette en verre soufflé et un cheval cabré du plus bel effet. Le cheval est réalisé dans le temps à peine croyable de moins d’une minute trente – durée après laquelle le verre ne peut plus être travaillé car trop cassant.
Des merveilles plein les yeux nous retrouvons ensuite pour quelques heure Venise, ses personnages de rêve et sa foule impressionnante de visiteurs, avant de rentrer bien sagement sur Punta Sabbioni retrouver notre car et notre excellent chauffeur Alex qui nous ramène à notre hôtel Bolivar.
Et déjà il est temps de penser au retour et de rêver à de prochaines destinations de voyage.
Christine